Un art sans présence, c'est de la décoration. Pierre Soulages

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Celine Achour

À la fin des années 80, Céline Achour s'initie à l'art et expérimente le collage en s'inspirant de la photographie de mode. Ce médium devient alors sa forme d'expression privilégiée.

En 2009, elle reprend ses études en architecture d'intérieur où elle apprend le dessin et la peinture. C'est depuis lors qu'elle se consacre entièrement à sa pratique artistique.

La relation qu'elle entretient aujourd'hui avec le street art arrive plus tard dans sa vie. Plusieurs invitations à différents festivals d'art urbain lui permettent, en 2022, de réaliser son premier projet d'art urbain : une fresque collective commandée à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Elle poursuit dans cette voie en utilisant la technique du collage pour investir les rues de Paris, en reproduisant les personnages issus de ses illustrations ou de ses peintures.

Son univers mêle alors différentes temporalités et rappelle "avec nostalgie et dérision que le présent et le futur sont le fruit des choix passés. Ainsi, [sa] production artistique oscille entre actualité, questionnement existentiel et étrangeté", explique Céline. Elle fait écho au passé en convoquant décors et vêtements de la période des Trente Glorieuses, mais aussi au futur par la projection dans un monde post-apocalyptique.

Pour Street-Vinyles, elle détourne l'usage de disques, désormais obsolètes, et y fait figurer des personnages venant d'autres temps ; elle convoque une nouvelle fois un mélange de temporalités.



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